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Discussion dans 'Le coin des bavards' démarrée par triana59, 28 novembre 2020.

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  1. pirate17.

    pirate17. Intendant du Forum


    MON INVENTION DU JOUR

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    La ceinture de sécurité


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    Le 1er juillet 1973, il y a 40 ans à peine, elle devenait obligatoire en France. La ceinture de sécurité est l’une des avancées majeures de la sécurité routière. Elle a été imposée par le gouvernement à une époque où le nombre de morts sur la route s’élevait à 20000 environ sur un an !
    Alors qu’aujourd’hui, la mortalité routière est en baisse (3645 morts en 2012) et que la solution miracle pour continuer à réduire ce nombre semble être l’implantation de radars de plus en plus perfectionnés.
    La naissance de la ceinture de sécurité

    Il aura fallu près de 90 ans depuis la création de la première automobile équipée d’un moteur à combustion interne (la Benz Patent-Motorwagen Nummer 1 en 1886) pour que le port de la ceinture devienne obligatoire en France, premier pays européen à l’imposer.
    Le premier brevet pour un système de bretelles protégeant les passagers d’un véhicule a été déposé par le canadien Gustave Désiré Lebeau en 1903. C’est sur cet exemple que seront basés les modèles développés par la suite.
    C’est en 1959 que la ceinture de sécurité à trois points (le modèle standard que l’on retrouve dans nos voitures) a été inventée. On doit cette avancée à l’ingénieur suédois Nils Bohlin, qui travaillait pour Volvo, le premier constructeur à en équiper l’un de ses modèles. Volvo ira même plus loin en laissant le brevet libre de droit, ce qui donne à n’importe qui le droit d’employer cette technologie. Il faudra cependant plusieurs années pour qu’elle s’impose en France.



     
  2. lolo22444

    lolo22444 Demi-dieu du Forum

    Bonjour:) +1, bonne journée;)

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  3. lolo22444

    lolo22444 Demi-dieu du Forum

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  4. lolo22444

    lolo22444 Demi-dieu du Forum

    Comme je donne mon sang, je choisis la transfusion sanguine

    Historique de la transfusion sanguine
    De tout temps, l'Homme a été fasciné par le sang, auquel il a conféré des significations multiples et bien souvent contradictoires.
    La saignée : un acte thérapeutique « universel » Pour la médecine, le sang a d'abord été considéré comme devant être éliminé, et la saignée fait partie de l'arsenal thérapeutique des médecines développées de manière indépendante en Europe, au Moyen-Orient ou en Asie.
    Le concept d'injecter du sang dans un objectif de soin est en revanche beaucoup plus récent, et s'est heurté à de grandes difficultés qui n'ont pas été seulement d'ordre technique. C'est cette histoire dont nous allons présenter quelques étapes déterminantes.
    Les époques significatives
    • 17ème siècle : préliminaires et précurseurs
    • 19ème siècle : début de la démarche médicale moderne
    • 1900- 1910 : découverte de la « barrière immunologique » et de la transmission de maladie
    • Les deux guerre mondiales et l'entre-deux guerres :anticoagulation et la conservation du sang et organisation des réseaux de solidarité
    • 1952 et après : poches plastiques et séparation des composants du sang
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    Les grandes étapes du développement de la transfusion sanguine
    17ème siècle : Précurseurs et premières tentatives
    Découverte de la circulation sanguine C'est William Harvey (1578-1657) qui fut le premier à décrire la circulation sanguine. L'ensemble de ses travaux sur le sujet, débutés en 1616, fait l'objet d'un ouvrage complet en 1628 : exercitato anatomica de motu cordis et sanguinis in animalibus
    Mise au point de techniques d'abord vasculaires Christofer Wren (1632-1723) a acquis une renommée mondiale en tant qu'architecte de la Cathédrale Saint-Paul à Londres. Cet homme d'esprit éclectique s'est aussi intéressé à un problème très utile pour la transfusion sanguine, à savoir comment arriver en pratique à injecter du liquide dans la circulation sanguine. Pour cela, il a développé des outils opérationnels, testés sur des animaux, qui seront utilisés pour les premières transfusions sanguines. Ses travaux sur ce sujet sont publiés dans les transactions de la Royal Society en 1665
    Première transfusion chez l'HommeJean Baptiste Denis (1635 - 1704) réalise la première transfusion de sang chez l'Homme le 15 juin 1667.
    Le patient est un jeune homme de 15-16 ans, atteint de fièvre depuis deux mois, et déjà traité par plus de 20 saignées ! Il présente une perte de mémoire et une incapacité à produire le moindre effort, signes attribués par Denis à l'effet des saignées. Le traitement transfusionnel consiste en fait en l'échange de 3 onces (environ 100 mL) de sang du patient contre 9 onces (environ 300 mL) de sang de mouton. Le suivi à court terme montre une amélioration clinique très rapide, avec reprise de l'activité.
    Les conditions de publication de cette première médicale méritent d'être rapportées. Tout d'abord, il y avait à l'époque un compétition certaine entre la France et l'Angleterre sur ce sujet, et en fait, deux anglais, Lower et King, réalisent une transfusion dans des conditions très similaires quelques mois plus tard, le 23 novembre 1667. Par ailleurs, le lieu privilégié de publication d'intérêt scientifique était la Royal Society, et Denis y a publié son expérience sous forme de lettre écrite en anglais. Enfin, les délais de publication étaient plus courts qu'aujourd'hui (tout au moins pour les membres de la Royal Society) , puisque la lettre relatant la transfusion réalisée le 15 juin 1667, et écrite le 22 juillet 1667 est quasiment immédiatement publiée par la Royal Society.
    Les patients transfusés par Jean Baptiste Denis et le premier accident hémolytique transfusionnelEn 1667, JB Denis a transfusé 4 patients : les deux premiers survécurent, le troisième mourut rapidement après, mais le décès put aisément être attribué à une autre cause que la transfusion sanguine. Le quatrième s'appelait Antoine du Mauroy, âgé de 34 ans, et a été transfusé deux fois pour traiter des crises intermittentes de « comportement maniaque » : le 19 décembre 1667, il reçoit une première transfusion de 10 onces (environ 330 mL) de sang de veau, et ne présente pas d'amélioration clinique notable, ce qui incite à réaliser une deuxième transfusion, toujours de sang de veau, quelques jours plus tard. Au décours immédiat de cette deuxième transfusion, le patient présente des signes cliniques d'intolérance majeurs : une accélération du pouls, une sueur de la face, une très forte douleur lombaire, et une nausée. Le lendemain, le patient émet un « grand verre » d'urine noire « comme si elle avait été mélangée à de la suie ». La récupération est complète après quelques jours. Jean-Baptiste Denis venait de décrire le premier accident hémolytique, lié à la destruction des globules rouges transfusés par le receveur.
    Jean-Baptiste Denis et le premier contentieux transfusionnelDeux mois plus tard, devant une reprise des comportements maniaques, l'épouse de monsieur du Mauroy exerce auprès de Jean-Baptiste Denis une pression importante pour qu'il réalise une troisième transfusion. En fait, le patient décède avant que la troisième transfusion ait lieu. L'épouse du patient tente apparemment d'extorquer de l'argent à Jean-Baptiste Denis, lequel finit par porter plainte contre elle.
    Le jugement du procès qui s'ensuit est prononcé au Châtelet à Paris le 17 avril 1668 : Jean-Baptiste Denis est totalement disculpé, et Madame du Mauroy est condamnée pour l'empoisonnement de son mari par l'arsenic ! Cependant, le jugement précise que « à l'avenir, aucune transfusion ne peut être autorisée qu'après approbation des médecins de la faculté de Paris ». Sachant que, d'une part Jean-Baptiste Denis ne faisait pas partie du corps des médecins de la faculté de Paris, et que ces derniers étaient majoritairement hostiles à la transfusion sanguine, ou à Jean-Baptiste Denis, ou à l'association des deux, on comprendra que l'expérience transfusionnelle se soit arrêtée là en France. Enfin, en prolongement de ce jugement, un édit du parlement interdisant la transfusion sanguine a été promulgué en 1676.
    Découverte du globule rougeC'est en 1674 que Van Leeuwenhoeck, dans le cadre de ses travaux de microscopie, mentionne pour la première fois le terme de globule rouge, qu'il décrit ainsi : « J'ai observé le sang de ma main et j'ai trouvé qu'il consiste en globules rouges nageant dans un liquide clair. »
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    18ème siècle : De nombreux travaux, mais pas d'avance conceptuelle
    Tout au long du 18ème siècle, on peut trouver des essais de transfusion de sang d'animal à l'Homme, réalisés dans de nombreux pays européens, sauf en France. Si les techniques de voie d'abord progressent, il n'en est pas de même pour les indications de la transfusion sanguine, qui restent en règle totalement en dehors de ce que nous concevons aujourd'hui. Par ailleurs, la règle est de transfuser du sang d'animal (mouton, veau) et l'idée de transfuser du sang humain n'est émise par personne à cette période.

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    19ème siècle : Les débuts de la démarche médicale moderne Premières transfusions de sang humain
    En 1818, James Blundell publie dans la revue « The Lancet » les premières transfusions de sang humain.
    Non seulement il va utiliser du sang humain, mais surtout, l'indication retenue est l'hémorragie aiguë, car James Blundell, qui est obstétricien, espère ainsi contrôler les hémorragies du post-partum.
    Nous sommes 70 ans avant la découverte des groupes sanguins ABO, aussi le choix du donneur se fixe en règle sur le mari de la parturiante.
    Par ailleurs, on ne connaît pas encore de moyen d'empêcher le sang de coaguler. James Blundell continue donc à pratiquer la saignée traditionnelle, et développe des appareillages d'injection qui, bien que très ingénieux, ne fonctionnent que peu de temps, du fait de la coagulation sanguine.
    De 1818 à 1829, James Blundell publie les résultats de 10 patients transfusés et considère les résultats efficaces chez cinq d'entre eux (4 hémorrragies du post-partum et 1 hémorragie massive après amputation de jambe), et cinq échecs (4 hémorrragies du post-partum et 1 hémorrragie du post-partum associée à une infection). En fait, les patientes sont transfusées à un stade où leur pronostic est très mauvais. Aussi, un succès dans la moitié des cas reste très positif.
    Les propos de James Blundell sur les indications des transfusions méritent d'être relevés pour leur actualité, même s'il est très optimiste quant aux complications de la transfusion : “ States of the body really requiring the infusion of blood into the veins are probably rare. Yet we sometimes meet with cases in which the patient must die unless such operation can be performed, and still more frequently with cases which seem to require a supply of blood, in order to prevent the ill health which usually arises from large losses of the vital fluid, even when they do not prove fatal. In the present state of our knowledge respecting the operation, although it has not been clearly shown to have proved fatal in any one instance, yet not to mention possible, though unknown risks, inflammation of the arm has certainly been produced by it on one or two occasions, and therefore it seems right, as the operation now stands, to confine transfusion to the first class of cases only, namely, those in which there seems to be no hope for the patient, unless blood can be thrown into the veins.”
    Les situations nécessitant l'infusion intra-veineuse de sang sont probablement rares. Cependant, on observe parfois des cas où le patient va mourir en l'absence de cette opération, et plus fréquemment des situations où l'apport de sang est nécessaire pour prévenir les conséquences d'une perte de grands volumes de ce fluide vital, même si elle n'aboutit pas au décès du patient. En l'état des connaissances, bien qu'il n'ait pas été décrit de complication fatale, et sans parler de possibles risques inconnus, une inflammation du bras a certainement été produite par la transfusion à une ou deux reprises, et par conséquent, il semble juste de la réserver aux cas de « première classe seulement, c'est-à-dire ceux pour lesquels il n'y a pas d'espoir en l'absence d'injection de sang dans les veines. »
    Parmi les échecs, James Blundell décrit l'aggravation du saignement, probablement liée à une CIVD consécutive à une incompatibilité ABO, ainsi que des signes classiques d'hémolyse. Aujourd'hui, nous savons que si des transfusions étaient faites au hasard, sans tenir compte du groupe sanguin ABO, près de 2/3 d'entre elles se passeraient bien.
    Les autres tentatives pendant le 19ème siècleLes travaux de James Blundell offrent globalement un résultat très encourageant, mais ils sont relativement peu suivis, essentiellement en raison de la coagulation du sang du donneur, qui pose de nombreux problèmes.
    Néanmoins, le 19ème siècle verra le développement de nombreux appareillages, toujours très sophistiqués, pour essayer de faire face à cette difficulté.

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    1900: Une découverte majeure La découverte du groupe sanguin ABO En 1900, Karl Landsteiner découvre le groupe sanguin ABO , en comparant le sang de différents sujets. En fait, constatant le fait que, dans certains cas, il observe l'agglutination de globules rouges en présence de sérum humain, il a l'idée de tester systématiquement (en commençant par tout le personnel du laboratoire..) ce phénomène. Il arrive à la conclusion que l'explication la plus simple est la présence ou l'absence de deux antigènes sur les globules rouges qu'il appelle A et B, et la présence dans le sérum d'anticorps dirigés contre ces antigènes chez les individus qui en sont dépourvus.
    Il obtient le prix Nobel de médecine en 1930.
    Karl Landsteiner contribue de manière extraordinnaire à nos connaissances en matière de groupes sanguins, et son équipe, établie à New-York depuis 1922, est à l'origine de la découverte de nombreux systèmes de groupes sanguins, y compris le système RH.
    A noter que, en hommage à sa contribution à la transfusion sanguine, la date du 14 juin, jour de sa naissance, a été retenue par l'OMS pour célébrer la journée internationale du don de sang.
    Les transfusions de 1900 à 1914Karl Landsteiner en avait donné une base sécuritaire, par une meilleure connaissance de la « barrière immunologique » qui rendait les résultats de la transfusion aléatoires. La transfusion sanguine s'est donc développée rapidement
    A cette époque, la transfusion sanguine reste un acte chirurgical nécessitant la dénudation de vaisseaux du donneur et du receveur, toujours une veine pour le receveur, mais parfois une artère pour le donneur. Ce n'est donc pas un acte anodin.
    La première description d'une maladie transmissible par transfusion sanguineEn 1910, Georges Woolsey décrit le premier cas de maladie transmise par transfusion : le paludisme !
    Il s'agissait d'un homme de 54 ans, habitant New-York, hospitalisé en septembre 1910 pour anémie pernicieuse connue depuis 3 ans et présentant une anémie très profonde (924.000 globules rouges/µL). Une première tentative de transfusion veino-veineuse échoue, et quelques jours plus tard, une transfusion artério-veineuse est réalisée. Le lendemain, un tableau clinique d'hémolyse évoquant un accident par incompatibilité ABO est observé, mais l'examen minutieux du sang montre la présence de Plasmodium falciparum. Le donneur est recontrôlé, et trouvé également porteur du parasite, mais sans signes d'hémolyse.
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    1914 -1918 : Les applications militaires et la révolution de l'anticoagulation Dès le début de la guerre de 1914-1918, les médecins militaires appliquent la transfusion sanguine. Cependant, ils ont de grandes difficultés à mettre en œuvre les techniques de connexion directe d'artère à veine.
    Un formidable mouvement de recherche à la fois sur le terrain des opérations et dans les laboratoires de recherche des pays en guerre a permis des progrès considérables, et sauvé de nombreuses vies.
    L'anti-coagulationSur le terrain, la capacité de dissocier le prélèvement du sang du donneur et sa transfusion chez le receveur a très largement facilité l'utilisation du sang. Les premières techniques étaient certes rudimentaires, mais très efficaces, consistant à prélever le sang en présence de citrate, dont les propriétés anticoagulantes ont été pour la première fois appliquées à la transfusion par un médecin belge, Albert Hustin en 1914, puis par beaucoup d'autres, dans de très nombreuses variations..
    Les médecins militaires développent des appareillages simples et efficaces pour assurer ces transfusions sur le terrain. Néanmoins, les conditions de recueil font que le sang n'est pas réellement conservé.
    Parallèlement, en laboratoire, des techniques se développent qui permettent une réelle conservation, certes encore modeste, du sang total.
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    L'entre deux guerres Les connaissances acquises pendant la première guerre mondiale sont très vite intégrées dans la médecine civile, et les techniques de conservation commencent à se développer.
    Pendant cette période, coexistent la transfusion « historique », de bras à bras, et les débuts de la transfusion moderne, avec séparation de la phase de recueil du sang chez le donneur de la transfusion effective chez le patient.
    Dans le domaine de la transfusion de bras à bras, les avancées technologiques concernent la meilleure maîtrise du volume de sang transfusé. Deux illustrations en sont fournies par l'appareil de Tzanck de 1925, et la pompe à galets de Bakey de 1935, qui a été utilisée.
    Le développement de la transfusion sanguine ne peut se faire sans le développement de réseaux de solidarité, basés sur la connaissance des besoins pour assurer les transfusions sanguines des patients. L'engagement des donneurs de sang est très exigeant, comme en témoigne le « règlement pour être donneur » élaboré par le centre de transfusion sanguine de l'hôpital Saint-Antoine à Paris. C'est à partir de ces expériences que naîtra la Fédération Française pour le Don de Sang Bénévole en 1949, et la Fédération Internationale des Organisations de Donneurs de Sang en 1951.
    La première réserve de sang conservé est mise en place à la Mayo Clinic aux USA en 1935, mais le terme de « banque de sang » (« Blood Bank ») est créé par Bernard Fantus (1874-1940), du Cook County Hospital. Très actif dans tous les domaines thérapeutiques, Bernard Fantus avait tout d'abord développé la fabrication de solutés pour injection intra-veineuse, avant de créer le 15 mars 1937 une authentique « banque de sang ». La conservation du sang s'y faisant en flacons scellés, dont le principe a été appliqué dans le monde entier pendant plus de 30 ans, Le sang total pouvait alors être conservé jusqu'à 10 jours au maximum.
    Beaucoup de voies nouvelles sont explorées, dont certaines se révèlent des impasses, telle l'utilisation de sang de cadavre en 1936.
    Un acteur important des progrès de cette époque a été très certainement Norman Bethune, formé à Toronto, engagé en 1915 et blessé en France, et chirurgien thoracique à Montréal de 1928 à 1936. De novembre 1936 à juin 1937, il rejoint les républicains dans la guerre civile espagnole, et il crée la première banque de sang en Europe le 23 décembre 1936. Il invente le concept de collecte mobile (en pratique, les collectes ont lieu à l'arrière où des donneurs sont disponibles, et les produits vont vers le front là où les blessés en ont besoin). En janvier 1938, il rejoint la Chine et les troupes de Mao Tse Toung, y anime le service médical, et meurt le 30 novembre 1939 d'une piqûre septique.
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    La deuxième guerre mondiale et l'immédiat après-guerre La prise en charge transfusionnelle des blessés est assurée par les services de santé de toutes les armées impliquées avec essentiellement du sang conservé, mais les recherches se poursuivent activement pour être en mesure de conserver le sang plus longtemps.
    Cette période est vraiment à l'origine de la transfusion moderne, par trois développements majeurs : fractionnement du plasma, mise au point d'une solution de conservation du sang, et introduction des poches en plastique en remplacement des flacons de verre.
    Le fractionnement du plasmaEn 1940, aux Etats-Unis, Edwin Cohn (1892-1953) met au point une technique de fractionnement du plasma en ses différentes protéines, permettant ainsi la préparation d'albumine, stockée, transportée et utilisée facilement sur le théâtre des opérations. Le fractionnement du plasma est né, et la technique de base d'Edwin Cohn reste encore employée de nos jours. De surcroît, l'adaptation du système utilisé par Edwin Cohn donnera naissance à des séparateurs de cellules dont les utilisations sont devenues essentielles en transfusion sanguine.
    La conservation prolongée du sangTravaillant également en Grande-Bretagne dans le cadre de l'effort de guerre, Loutit et Mollison mettent au point « la » solution de conservation (solution dite « ACD » pour Acide citrique, Citrate, et Dextrose) qui permet de conserver le sang total pendant 21 jours. De nos jours, cette solution ACD est encore très largement utilisée dans la pratique transfusionnelle.
    L'utilisation des matières plastiquesL'après-guerre voit une autre étape décisive pour le développement de la transfusion sanguine franchie en 1952, avec le travail de Walter et Murphy, qui décrivent la première poche à sang en matière plastique. Cette technologie révolutionnaire à l'époque mettra plus de 20 ans à prendre sa place, mais aujourd'hui, on ne pourrait imaginer de transfusion sans elle.
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    Les autres étapes-clés de la recherche d'amélioration de la qualité des PSL Les progrès technologiques de la préparation des PSL De 1952 à nos jours, de très grands progrès ont été réalisés, pratiquement tous basés sur ces données établies dans la première moitié du vingtième siècle, tant dans le domaine des groupes sanguins que dans celui des techniques de prélèvement et de préparation des produits sanguins labiles. On peut relever les étapes-clés suivantes :
    • 1963 : concentrés de plaquettes (méthode dite « PRP »)
    • 1973 : séparation de cellules sanguines par aphérèse (granulocytes, puis plaquettes)
    • 1978 : solution additive pour concentrés de globules rouges (solution SAG)
    • 1986 : concentrés de plaquettes (méthode dite « couche leuco-plaquettaire »)
    L'amélioration de la sécurité des transfusions sanguines Les contrôles biologiques Limitée à la recherche de la syphilis jusqu'en 1970, la recherche d'agents pathogènes ainsi que la détermination des groupes sanguins dans les dons de sang a considérablement évolué, comme en témoigne la liste suivante :
    • 1956 groupe sanguin ABO RH1 (et antigènes C c E e si RH-1), Dépistage de la Syphilis Détermination de l'hématocrite
    • 1959 Détection des Anticorps immuns anti A et B
    • 1971 Virus de l'hépatite B : Dépistage de l'antigène HBs
    • 1983 Recherche des anticorps anti-érythrocytaires
    • 1985 Virus de l'Immunodéficience Humaine : Détection des anticorps anti-VIH
    • 1986 Paludisme : Détection des anticorps anti-paludéens
    • 1988 virus des hépatites B et C : Dosage ALAT et Détection anticorps anti-HBc
    • 1989 virus HTLV : Anti-HTLV 1-2 aux Antilles et en Guyane
    • 1990 virus de l'hépatite C : Détection des anticorps anti-VHC 1991
    • virus HTLV Détection des anticorps anti-HTLV en métropole
    • 2001 Virus de l'Immunodéficience Humaine et de l'hépatite C : Dépistage des génomes viraux VIH1 et VHC
    • 2003 virus de l'hépatite C : Arrêt du dosage des ALAT
    • 2005 Virus de l'hépatite B : Dépistage du génome viral unitaire du VHB dans les DOM
    • 2006 Maladie de Chagas : Dépistage Anti-T.cruzi aux DOM Antilles
    • 2007 Maladie de Chagas : Dépistage Anti-T.cruzi si séjour zone endémique
    • 2008 Dosage de l'hémoglobine et hémogramme lors du don de sang
    L'amélioration de la sécurité transfusionnelle par la préparation des PSLTrois grandes étapes peuvent être relevées dans la période récente :
    • 1992 : première technique de réduction des agents pathogènes disponible en France pour le plasma
    • 1998 : déleucocytation « universelle » de tous les produits sanguins labiles
    • 2005 : première technique de réduction des pathogènes disponible en France pour les concentrés de plaquettes
     
  5. clo854

    clo854 Oracle Omniscient du Forum

    bonne journée. +1
     
  6. thethedhs

    thethedhs Légende vivante du forum

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  7. thethedhs

    thethedhs Légende vivante du forum

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    Mais tu m'as fait gagner trop de niveaux........................ je ne suis qu'au 128...!!!!!!!!!!!!!!!!
     
  8. thethedhs

    thethedhs Légende vivante du forum

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  9. itsme64

    itsme64 Empereur du Forum

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    LUNDI

    [​IMG] a choisi [​IMG] INVENTION DU FEU

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    MARDI

    [​IMG] a choisi [​IMG] INVENTION DES TOILETTES

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    MERCREDI

    [​IMG] choisi [​IMG] INVENTION DE L'ECRITURE

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    JEUDI

    [​IMG] ???????????????????????????????????????????????? PARTICIPEZ NOMBREUX .. Encore plein de belles inventions
     
  10. magali51

    magali51 Légende vivante du forum

    [​IMG] j'ai voté on est 6 éme manque 4 votes :D
    mon invention du jour : (je pouvez pas passer à coté ) :p
    Le croissant est incontournable dans tout bon petit-déjeuner « à la française ». Mais savez-vous que ce mets n’a pas grand-chose de français à l’origine ?
    La pâtisserie a été créée en 1683 à Vienneles turcs siègent à ce moment là. Alors que les troupes de l’Empire Ottoman décidèrent d’attaquer la nuit afin de ne pas se faire remarquer, un boulanger viennois (Adam Spiel) levé avant l’aube donna l’alerte, l’assaut fut repoussé et la ville sauvée. C’est pour immortaliser cette victoire que les boulangers de la ville confectionnèrent le « Hörnchen » (petite corne en allemand) dont la forme rappelle le symbole du drapeau ottoman.
    C’est ainsi que naquit cette viennoiserie, dont l’histoire est bien liée à celle des turcs ! Mais alors quel rapport avec Paris, la ville qui a traditionnellement les meilleurs croissants ? En France, ce serait Marie-Antoinette d’Autriche, originaire de Vienne donc, qui aurait officiellement introduit et popularisé le croissant à Paris. Même si on sait que des pâtisseries en forme de croissant existaient déjà lors de banquets royaux au 16ème siècle…
    Au 18ème siècle, le croissant n’est qu’une pâte à pain améliorée. Le croissant feuilleté au beurre tel qu’on le mange aujourd’hui a été créé vers 1920 par les boulangers parisiens.
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    Malheureusement, il est devenu maintenant de plus en plus difficile de trouver de bons croissants au beurre faits maison. La plupart sont fabriqués industriellement (et à la margarine beurck), ils arrivent surgelés chez le boulanger qui les cuit simplement.
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    ho purée j'en mangerais bien un comme même :pvoir 2 xD
    bonne journée les p'tits loups ;)
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  11. thethedhs

    thethedhs Légende vivante du forum

    Le dicton du 5 juillet :

    [​IMG]Si le début de juillet est pluvieux, le restant du mois sera douteux.


    mais aussi.....[​IMG]
    et..[​IMG]Si le début de juillet est pluvieux, tout le mois sera douteux....
    ....................Sécheresse en juillet, richesse au cellier.......
    .........................................................................Si juillet est chaud, prépare tes tonneaux.
     
  12. thethedhs

    thethedhs Légende vivante du forum

    ça s'est passé un 5 juillet !!!...

    5 juillet 1946 : Naissance explosive du bikini
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    Le 5 juillet 1946, au bord de la piscine Molitor, à Paris, le public découvre avec ravissement un maillot de bain féminin « plus petit que le maillot de bain le plus petit au monde » selon le slogan de son créateur, un ingénieur automobile du nom de Louis Réard.
    Ce maillot de bain deux pièces, effectivement plus étriqué que ceux qui l'ont précédé, est baptisé du nom de Bikini, un atoll de l'archipel des Marshall sur lequel les Américains ont fait un essai nucléaire quelques jours plus tôt.
    Les mannequins professionnels s'étant défilées, c'est à une danseuse nue du Casino de Paris, Micheline Bernardini, que son créateur a dû s'adresser pour sa présentation officielle à la presse internationale. Avec lui débutent les... « Trente Joyeuses ».

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    Mais il est intéressant de noter que l'invention du deux-pièces ne revient pas qu'à Louis Réard, puisqu'en 1932, le couturier parisien Jacques Heim avait créé Atome, le premier maillot qui dévoilait un peu plus de peau mais qui gardait le nombril couvert.
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    Si le bikini a choqué quand il est apparu sur les plages françaises en 1947, ses origines remontent bien à des millénaires.
    Des représentations de vêtements ressemblant à des bikinis sont visibles sur le site chalcolithique de Çatalhöyük.
    Plus tard, des vêtements deux pièces ont été portés par des femmes à des fins sportives dans la Grèce antique aussi loin que l'an 1400 av. J.-C.
    [​IMG]En Sicile, des mosaïques de la Villa romaine du Casale, surnommées Les Filles en bikini et datant du règne de Dioclétien(286-305 ap. J.-C.) ont une importante renommée archéologique de même que des statues romaines représentant la déesse Vénus en bikini.
    [​IMG]
    statue de marbre (Pompéï /maintenant au musée Archéologique de Naples)

    Eh oui............tout ça parce que je voulais savoir s'il y avait quelque chose de particulier ce jour !!!

    [​IMG]
    et aujourd'hui....[​IMG]
     
  13. -bouboule2012-

    -bouboule2012- Duc du Forum

    bonjour à tous et bonne journée

    à voter + 1
     
  14. isabelle240765

    isabelle240765 Duc du Forum

    bonjour
    +1

    bonne journée même sous la pluie
     
  15. thethedhs

    thethedhs Légende vivante du forum

    mon image du jour

    des inventions qui ont changé le monde, et ce sont des femmes qui les ont créées ....

    Pour faire suite à la magnifique présentation de Laurent et puisque je suis hors concours aujourd'hui, je vous propose :
    La seringue médicale

    Letitia Geer est à l’origine de la phobie d’une grande partie de la planète, elle a créé la seringue médicale utilisable d’une seule main en 1899. Demandez-vous combien de fesses ont été trouées par cette petite invention, tout simplement colossal…

    [​IMG]
    La seringue, que l’on emploie couramment de nos jours pour administrer des médicaments par injection, est le résultat de plusieurs siècles d’évolution. L’idée de cet instrument médical remonte en effet à l’Antiquité mais sa conception a exigé de nombreuses innovations techniques.

    Le mot seringue vient du grec ancien syrinx signifiant "tube".
    Cet instrument consiste en effet en un tube muni d'un piston, sur l’extrémité duquel on fixe une aiguille creuse.
    Cette étymologie grecque a aussi donné son nom au seringa, un arbre dont le bois évidé a également servi à faire des injections.

    La naissance d’une idée

    Le fonctionnement de la seringue aurait été inspiré au naturaliste romain Pline l’Ancien (qui a vécu au Ier siècle) par l'observation des ibis.
    Ces oiseaux ont en effet la particularité d’utiliser leur long bec courbe pour s'administrer des lavements à l’eau de mer et faciliter l’expulsion de leurs selles.

    Plusieurs millénaires avant notre ère, les lavements intestinaux, vaginaux et auriculaires étaient déjà pratiqués à l’aide de canules rudimentaires en roseau ou en sureau.
    Cette pratique médicale perdura jusqu’au XVème siècle.

    Les premières seringues

    C’est à l'italien Marco Gatenaria que l’on doit l’invention d’une seringue pour administrer les lavements, au XVIème siècle.
    D’abord fait en bois puis en métal, cet instrument médical fit l’objet de plusieurs améliorations.

    En 1668, le médecin hollandais Reinier de Graaf invente une tige flexible permettant l’auto-administration du lavement.
    Au XVIIème siècle, on utilise des seringues à lavement dotées d’un tuyau droit ou courbe.

    Les premières injections

    En 1628, la découverte de la circulation sanguine par William Harvey marque une étape décisive dans l’évolution des usages de la seringue.

    En effet, tout au long du XVIIème siècle, des essais d'injections par voie parentérale sont menés par Christopher Wren, Johann Major, Johan Sigismund Elsholz, Fabricus.

    Johann Major (1634-1693) fut le premier à tenter des injections intraveineuses chez l’homme.
    Les premières transfusions sanguines furent réalisées au XVIIIème siècle.

    [​IMG]La seringue d’Anel

    L’ancêtre de la seringue hypodermique actuelle est l’instrument mis au point par le chirurgien français Dominique Anelau début du XVIIIème siècle, sur le modèle des seringues à lavement.
    Cet instrument, beaucoup plus petit, était un tube en argent à piston coulissant, dont le corps se terminait par un embout sur lequel pouvaient être vissées différentes canules, sondes ou aiguilles.

    Evolutions de la seringue

    En 1841, un autre chirurgien français, Charles Gabriel Pravaz améliore la seringue d'Anel.
    Vers 1850, deux inventions majeures interviennent, celle des seringues en verre (un matériau qui rend visible la substance injectée) et celle de l’aiguille creuse par Alexander Wood.

    [​IMG]1899 : Letitia Geer invente la première seringue médicale utilisable d'une seule main[​IMG]

    En 1906, on utilise donc des seringues graduées en verre avec aiguille métallique.
    En 1908, la "voie injectable" est inscrite au Codex des pharmaciens et peut donc être utilisée pour administrer des médicaments.

    [​IMG]
    L’ultime révolution qui bouleversa la conception des seringues est l’apparition, vers 1970 de la seringue en Plastique avec aiguille jetable, puis de la seringue entièrement jetable.
    Ce modèle finit par s’imposer dans les années 1980 car, outre la stérilité garantie, l’aiguille jetable offre un biseau toujours parfait.

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  16. mamounettechantal

    mamounettechantal Légende vivante du forum

    enfin on vote
    bonjour tout le monde
    j'aurai du penser a l'ecriture BRAILLE ma soeur travaille aupres de personne aveugle

    j'aimerai dire un grand MERCI a LOLO qui donne son sang
    car j'aimerai aussi le faire mais impossible avec la dialyse

    Therese bonne idee pour l'invention de la seringue




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  17. cheyenne57

    cheyenne57 Oracle Omniscient du Forum

    Bonjour tout le monde :)

    Bon jeudi :)

    Je vous lirais plus tard :)
     
  18. krimy59

    krimy59 Commandeur du Forum

    bonjour tout le monde
    les petits votes sont fait
    très bonne après midi
     
  19. sandy51400

    sandy51400 Connaisseur du Forum

    bonjour a tous +1
    voici mon image (désolé je croyais que c’était une fois par semaine ma sœur m'a expliqué)
    Le 14 février 1876, l'Américain d'origine anglaise Alexander Graham Bell dépose un brevet pour un système de transmission de la voix. Quelques heures plus tard, son compatriote Elisha Gray fait de même. Ce sont les recherches menées à partir de 1870 pour transmettre simultanément plusieurs messages sur la même ligne du télégraphe (inventé en 1837), en utilisant le courant alternatif et non continu, qui devaient mener à l’invention du téléphone. L'histoire a retenu le 10 mars 1876 comme date pour la première transmission sur des fils électriques d'un message vocal, quand Bell réussit à transmettre jusqu'à une pièce située à un autre étage, où se tenait son assistant Thomas Watson, une phrase demeurée célèbre : « Monsieur Watson, venez ici, j'ai besoin de vous ! ».
    [​IMG]
    bonne apres midi heureusement qu'il y a le tél pour les explications de ma soeur magali mdr
     
  20. thethedhs

    thethedhs Légende vivante du forum

    [​IMG]Bonjour Sandrine !
    Ne soit pas désolée.... on ne comprend pas tout d'un seul coup !!!! et déjà je suis bien contente de te voir ici aujourd'hui.... tu sais que tu passes quand tu veux... Tu postes comme tu le sens... y aura bien quelqu'un qui va rebondir......... et te répondre.... et même te charrier !!!... Mais ici ça n'est jamais méchant !!!!!

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