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Discussion dans 'Le coin des bavards' démarrée par triana59, 28 novembre 2020.

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  1. BOUGAINVILLIER

    BOUGAINVILLIER Légende vivante du forum

    Merci d'y penser, mais c'est mon frère aîné Jean qui a pris la relève
    Mais elle va de mieux en mieux, elle pense de nouveau conduire à 89 ans :


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  2. BOUGAINVILLIER

    BOUGAINVILLIER Légende vivante du forum


    Merci de me l'avoir précisé, c'est

    [​IMG] qui a assuré durant mon stage d'aide-soignante [​IMG]
     
    Dernière modification: 13 juillet 2018
    isabelle240765, cheyenne57 et thethedhs aiment votre message.
  3. BOUGAINVILLIER

    BOUGAINVILLIER Légende vivante du forum

    Mon invention du jour : Fil à plomb



    L'utilisation du fil à plomb est basée sur le principe de la pesanteur et indique constamment la direction de celle-ci. La direction du fil à plomb en un lieu déterminé s'appelle la verticale du lieu.
    Une masse sphérique et lestée est suspendue à une ficelle par l'intermédiaire d'un « bouchon » percé et fileté. Lorsque la ficelle est débobinée, elle coulisse à travers une cale en bois d'épaisseur identique au rayon de la sphère. Sur toute la hauteur d'une maçonnerie verticale, l'équateur de la sphère doit frôler l'ouvrage.



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  4. BOUGAINVILLIER

    BOUGAINVILLIER Légende vivante du forum

    Oui évidemment, je laisse le soin à [​IMG] de finir la semaine et de clôturer le vote dimanche ;)

    Merci les filles, je vous [​IMG]
     
  5. lolo22444

    lolo22444 Demi-dieu du Forum

    Aujourd'hui je vous propose l'histoire du métier à tisser

    Il est une foule d’inventions pratiques, d’améliorations industrielles qui sont l’œuvre de simples travailleurs. Jacquard, qui mit au point le métier de tissage semi-automatique, est le type de ces ouvriers de génie, modeste et désintéressé, de l’inventeur méconnu, persécuté par ceux-là même dont il voulait adoucir la tâche et améliorer le salaire.
    Joseph-Marie Jacquard naquit à Lyon le 7 juillet 1752. Son père, Jean-Charles Jacquard, était maître ouvrier en étoffes d’or, d’argent et de soie. L’enfant fut d’abord employé à « tirer les lacs » du métier paternel, c’est-à-dire à tirer les cordes dont on se servait alors pour faire mouvoir la machine destinée à former le dessin de l’étoffe qu’on tissait. C’était un métier très dur, surtout pour un enfant assez chétif. La santé de l’apprenti ne tarda pas à s’altérer à ce rude travail. Ce que voyant, son père le mit d’abord dans un atelier de reliure, puis dans une fonderie de caractères.
    Le jeune garçon avait appris, à peu près seul, à lire, à écrire et à compter. Déjà, une impérieuse vocation le poussait vers la mécanique. Il était constamment occupé à rechercher des améliorations de détail au machines servant aux industries dans lesquelles il travaillait. Une idée, surtout, le hantait : trouver le moyen de rendre plus maniable le métier à tisser et de supprimer ce tirage des cordes dont il avait tant souffert quand il aidait son père dans sa besogne.
    Celui-ci mourut en 1772. Il laissait un patrimoine grâce auquel le jeune Jacquard, qui n’avait alors que vingt ans, put établir une petite fabrique de tissus façonnés. Malheureusement, le garçon était meilleur inventeur qu’industriel ; il passait plus de temps à chercher le progrès dans la fabrication qu’à recruter la clientèle, si bien qu’il ne tarda pas à se ruiner.
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    Joseph-Marie Jacquard
    Il fallut tout vendre : les métiers, les meubles, jusqu’au lit du ménage, car Jacquard s’était marié quelque temps auparavant. Il lui fallut même quitter momentanément sa femme qu’il adorait, pour aller s’engager dans le Bugey comme chauffeur de fours à chaux. Pendant ce temps, Mme Jacquard entrait comme ouvrière dans une fabrique de chapeaux de paille.
    La première invention
    Bientôt, cependant, les époux purent être réunis. La fabrication des chapeaux de paille les occupa tous les deux. Et c’est à cette époque que Jacquard, ayant vu, dans un journal, l’annonce d’un prix proposé, en Angleterre, pour l’invention d’une machine à fabriquer la dentelle, construisit un métier qui répondait aux conditions fixées. Mais, chose curieuse, quand le métier fut fabriqué, il négligea d’en tirer parti et de l’envoyer au concours. Peut-être ne le jugeait-il pas assez parfait. Il se contenta de fabriquer une jolie pièce de dentelle qu’il offrit à un de ses amis, après quoi il remisa le métier au grenier.
    Or, il avait complètement oublié cette invention, quand, un beau jour, il fut appelé chez le préfet de Lyon, et invité à apporter son appareil. Tandis que l’insouciant Jacquard oubliait sa dentelle, celle-ci avait fait son petit bonhomme de chemin : elle était allée jusqu’à Paris, où on l’avait examinée au Conservatoire des arts et métiers. Par la filière administrative, on demandait à voir la machine et à connaître l’inventeur.
    Celui-ci tira celle-là du grenier, la remit en état et l’expédia dans la capitale. Quelque temps après, quelle ne fut pas surprise de voir pénétrer chez lui deux gendarmes qui lui intimèrent l’ordre de les suivre. La présence de Jacquard étant jugée nécessaire à Paris, on n’avait rien trouvé de mieux que de l’y faire conduire par la main gantée de la gendarmerie. On imagine aisément par quelles transes passa le malheureux inventeur tout le long de ce voyage. Ses angoisses ne cessèrent qu’à l’arrivée, quand on le mena aux Arts et Métiers, devant une commission de techniciens et de savants réunis pour examiner son invention.
    Après cette épreuve, il fut présenté à Napoléon et à Carnot, qui le félicitèrent et l’encouragèrent à poursuivre ses travaux. C’est de cette étrange manière que les premiers essais de Jacquard furent connus et commencèrent sa réputation.
    Les précurseurs
    La plupart des grandes inventions ne sont pas, comme l’imaginent trop souvent les profanes, sorties d’un seul jet du cerveau humain. Il en est du métier de Jacquard comme de tant d’autres progrès industriels il a été conçu à la suite d’une série d’inventions successives qui lui ont préparé la voie.
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    Le métier Jacquard (1801)
    En 1725, Basile Bouchon avait imaginé les aiguilles à crochet et la griffe, et se servait de cartons qu’un ouvrier manœuvrait à la main, à chaque duite, c’est-à-dire à chaque mouvement de marche qui fait lever et baisser la chaîne. Falcon, en 1728, avait su placer les cartons sur un prisme quadrangulaire percé d’autant de trous que l’armature comprenait d’aiguilles. Vaucanson, avant de se consacrer uniquement à la construction des automates qui firent sa célébrité, avait inventé le tambour percé de trous et muni d’un engrenage qui le faisait tourner automatiquement d’un cran à chaque coup de battant ; mais il n’employait pas les cartons, et ses combinaisons étaient par là même très bornées.
    Jacquard reprit le système des cartons de Falcon, et c’est en le combinant avec le mécanisme de Vaucanson, oublié dans un coin du Conservatoire des arts et métiers, qu’il créa son fameux métier, dont il avait, d’ailleurs, appliqué déjà les principes, en 1800, dans la machine imaginée pour la fabrication de la dentelle.
    Son métier, tout d’abord, passa moins pour une invention que pour un perfectionnement de celui de Vaucanson. Mais on se rendit compte bientôt du grand progrès accompli par le jeune Lyonnais, et on lui rendit pleine justice. Avant son invention, tous les fils qui doivent se lever ensemble pour former les dessins des étoffes brochées étaient levés par des cordes que tirait un apprenti auquel le tisseur était obligé de les indiquer. Pour peu que le dessin fût varié, cette disposition amenait dans le métier de singulières complications.
    L’appareil inventé par Jacquard soumettait cette manœuvre à un procédé mécanique régulier, tirant son mouvement d’une simple ****** que l’ouvrier fait jouer lui-même. Ce premier métier Jacquard figura à l’Exposition des produits de l’industrie en 1801. L’auteur n’en obtint qu’une médaille de bronze. Cependant, il ne se découragea pas et apporta encore à son œuvre plusieurs perfectionnement pour le vidage et l’ourdissage. Mais, quand il s’agit de faire adopter le nouvel appareil par l’industrie, Jacquard se heurta aux plus graves difficultés.
    L’ouvrier contre la machine
    Le progrès industriel a été de tout temps entravé par l’idée selon laquelle l’augmentation de la production par les machines entraîne, par contrecoup, une diminution de personnel. Les tisseurs de Lyon, à cette époque, y croyaient fermement. Le rapporteur du jury de 1801 avait dit du métier Jacquard qu’ « il supprimait un ouvrier dans la fabrication des tissus brochés » ; il n’en fallut pas plus pour dresser les travailleurs contre la machine.
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    Les ouvriers lyonnais mécontents s’en prennent à Jacquard
    L’effet de ce préventions fut plus tragique encore qu’on ne l’eût pu croire. A trois reprises, la vie de Jacquard fut menacée par des fanatiques. Les ouvriers, ameutés contre lui, exigèrent des « prud’hommes » lyonnais la destruction de la machine dans laquelle l’inventeur n’avait eu pourtant pour but que l’économie de la main-d’œuvre et l’allègement des fatigues des pauvres « canuts » que l’ancien métier mettait positivement à la torture.
    L’autorité céda. Sur la place des Terreaux, le métier nouveau fut mis en pièces aux applaudissements de la foule ; et, de même qu’autrefois les restes des grands criminels étaient jetés à la voirie, de même le fer de la machine de Jacquard fut vendu comme vieille ferraille, et le bois comme bois à brûler. Les préjugés à l’égard du métier de Jacquard ne se dissipèrent que lorsque la France commença à éprouver les effets de la concurrence étrangère.
    Ces métiers perfectionnés, que les ouvriers lyonnais n’avaient pas voulu utiliser, qu’ils avaient même fait détruire en place publique, l’étranger s’empressa de les adopter. Alors, qu’arriva-t-il ? Tandis qu’à Lyon on continuait à se servir de vieilles machines, les concurrents étrangers de l’industrie lyonnais, grâce aux nouveaux métiers, produisirent les mêmes articles, mieux conditionnés, à meilleur marché, et plus rapidement. Résultat final : la clientèle se fournit à l’étranger.
    Le triomphe
    On se ressaisit à temps, et le métier Jacquard fut adopté enfin dans tous les ateliers lyonnais : l’industrie si française de la soie en reçut une impulsion nouvelle. Mais des années se passèrent encore avant que l’usage de ce métier se répandît dans les autres régions françaises. Ses succès furent lents et d’abord assez obscurs.
    Ce n’est qu’à l’exposition de 1819 que pleine justice lui fut rendue. Le rapporteur écrivait alors : « Après toutes les difficultés, les refus, les critiques des fabricants, ce métier l’emporte à la fin sur les procédés coûteux, pénibles, insalubres même, qu’il remplace avec tant d’avantages. Le jury, en proclamant ce résultat, décerne à Jacquard la médaille d’or ; la croix d’honneur complète la récompense. »
    Dès lors, le mécanisme merveilleux inventé par Jacquard fut adopté non seulement pour la fabrication des étoffes de soie façonnées, mais encore pour celle de toutes espèces d’étoffes, de toutes sortes de tissus. La dentelle à la mécanique est née elle aussi de cette invention. Jacquard a sa statu à Calais, où sa mémoire est pieusement honorée.
    Le mérite de Jacquard ne fut égalé que par sa modestie et son désintéressements. Il négligea même d’exploiter les divers brevets d’invention qui lui avaient été accordés, et, notamment, ne retira aucun avantage de la découverte qu’il avait faite d’une procédé pour la confection des filets destinés à la pêche maritime.
     
  6. lolo22444

    lolo22444 Demi-dieu du Forum

    [​IMG] Bonne fête Joëlle:)
     
  7. thethedhs

    thethedhs Légende vivante du forum



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    Bon...je vois que j'ai encore de la marge !!![​IMG]

    Madeleine, surtout ne croit pas que je me moque... c'est juste de l'auto-dérision !!!!!
     
  8. capu06

    capu06 Légende vivante du forum

    tout aussi motivés ??? ou plus motivés ???? xDxDxDxD il y a des chiffres ?? ;);)
    en fait juste y croire !!:inlove:
    bonne journée
     
  9. cheyenne57

    cheyenne57 Oracle Omniscient du Forum

    Coucou :)

    Bonne fête Joëlle :)

    Et bienvenue Marylène :)

    :oops: je n'avais pas fait attention :oops:
     
  10. BOUGAINVILLIER

    BOUGAINVILLIER Légende vivante du forum

    isabelle240765, cheyenne57 et thethedhs aiment votre message.
  11. thethedhs

    thethedhs Légende vivante du forum

    ai cliqué sur j'aime................ mais là j'aime vraiment beaucoup, beaucoup !!!:inlove::inlove::inlove::inlove::inlove:
     
  12. BOUGAINVILLIER

    BOUGAINVILLIER Légende vivante du forum

    Mon changement de niveau : :p

    BOUGAINVILLIER
    Madeleine
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    Dernière modification: 13 juillet 2018
    isabelle240765, thethedhs et cheyenne57 aiment votre message.
  13. cheyenne57

    cheyenne57 Oracle Omniscient du Forum

    Bravo pour vos niveaux :)

    Je choisis les voitures de collection Bougainvillier :inlove:

    Bonne soirée tout le monde et bonne nuit :)

    A demain :)

    Bisous :inlove:
     
    lolo22444, isabelle240765 et thethedhs aiment votre message.
  14. BOUGAINVILLIER

    BOUGAINVILLIER Légende vivante du forum

    [​IMG] j'avais bien compris !!! mais j'espère être aussi alerte qu'elle à cet âge : je pense qu'elle a fait une crise de "calgon" après le départ de son fils FRANCOIS pour la N.Calédonie.
     
    cheyenne57, isabelle240765 et thethedhs aiment votre message.
  15. thethedhs

    thethedhs Légende vivante du forum

    Je vous laisse encore la soirée pour éventuellement poster votre image du jour... et vous donnerai mon choix tout à l'heure ou demain matin !!!
    bonne soirée à tous !!!

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  16. BOUGAINVILLIER

    BOUGAINVILLIER Légende vivante du forum

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    keini13

    Nathalie
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  17. magali51

    magali51 Légende vivante du forum

    bonsoir les loulous , les votes sont fait ;)

    oui je fini la semaine :pet ensuite je repasse la main !!!

    merci , c'est très gentil :D:inlove:


    ok pas de soucie ;)
    je reviens tout à l'heure quand Thérèse aura choisis l'image , il seras tard , je vais au feu d'artifice :inlove:
    bonne soirée les p'tits loups ;)
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  18. BOUGAINVILLIER

    BOUGAINVILLIER Légende vivante du forum

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    BIGPOINT l'avait prédit ou quoi :p

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    cheyenne57, isabelle240765 et thethedhs aiment votre message.
  19. magali51

    magali51 Légende vivante du forum

    j'ai oublier ,
    ligne de nuage pêche activer , 60 parties de jouer ;)
    je suis très contente de cette quête , j'ai eu pas mal de beaux cadeaux :p
    ben du coup je continue dans ma lancer :D
    j'ai fait principalement des leurres normale , ça va beaucoup plus vite !!!
    allez je file voir le feu d'artifice ;)
     
  20. itsme64

    itsme64 Empereur du Forum

    Bonsoir,

    Comme Thérèse a pas choisi je vous propose l'invention de la glace (à manger !!)
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    Comme toujours, l’origine de la glace est incertaine. Mais elle serait originaire d’Orient :
    C’est au IIème siècle avant Jésus Christ que la glace voit le jour en Chine. Pour garder ses boissons au frais, un commerçant plongeait ses boissons dans des cuves d’eau salée.
    Un jour, alors que la nuit avait été particulièrement froide et enneigée, le commerçant constata que ses boissons avaient gelé. Il eut alors l’idée d’y ajouter du lait de chèvre et du miel et c’est ainsi que la première forme de glace fut inventée.
    Plusieurs siècles avant notre ère, les peuples arabes, quant à eux, étaient particulièrement friands des sharbets (glaçons fruités). Ce terme est à l’origine de notre mot sorbet. On congelait alors les jus de fruits avec de la neige ou de la glace.
    En 300 avant Jésus Christ, à la cour d’Alexandre le Grand, la glace existait sous forme de macédoines de fruits, que l’on mélangeait à du vin et du miel. Là encore, la neige était utilisée pour refroidir le mélange.
    Mais on retrouve également la trace de la glace dans l’Empire Romain, avec l’empereur Néron. Il reprenait la technique utilisée à la cour d’Alexandre le Grand : des fruits écrasés mélangés au miel. Il faisait même, dit-on, venir la neige des Monts Apennins jusqu’à Rome. La glace était alors réservée aux gens riches et puissants.
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    En Europe, et particulièrement en Italie, on redécouvre les desserts glacés à la fin du XIIIème siècle grâce à Marco Polo, qui a ramené la recette de son voyage en Chine. Les glaces étaient alors uniquement servis dans les cours et sur les tables papales.
    En 1533, Henri II roi de France épouse Catherine de Médicis. La Florentine emmène alors avec elle la recette dont elle fait profiter le roi et toute la Cour de France.
    Le Florentin Procopio di Coltelli ouvre le café Procope à Paris en 1660. Il met au point et sert plus de 80 variétés de glaces aux acteurs, gens de lettres et gens issus de l’aristocratie. Il obtint un tel succès qu’en 1676, la corporation des limonadiers a officiellement eu l’autorisation de fabriquer des glaces.
    A la fin du XIXème siècle, on commence à voir les premiers marchands de glace ambulants. Au même moment, un laitier américain eut l’idée d’utiliser le surplus de crème de lait pour fabriquer la glace, donnant ainsi naissance à l’industrie glacière américaine.
    Au fil du temps, les procédés de conservations sont améliorés, car au départ la production et la conservation étaient difficiles, c’est pourquoi les glaces étaient réservées à des occasions spéciales. Il fallait attendre l’hiver pour pouvoir prélever des morceaux de glaces des lacs et des mares.
    Ferdinand Carré, un ingénieur français, met au point pour l’exposition universelle de Londres en 1862, une machine capable de fabriquer en continu des cubes de glaces (200kg/heure). Puis ce fut au tour de Charles Tellier d’inventer la première armoire conservatrice.
    En 1904, on découvre les premiers cornets, présentés lors de l’exposition universelle de Saint-Louis, aux Etats-Unis. Les bâtonnets sont commercialisés en France 20 ans après leur invention par l’Américain Christian Nelson.
    Le principe de la surgélation est mis au point en 1929, par l’américain Clarence Birdseye.
    Vers 1945, la France découvre la première machine à glace moderne.
    De nos jours, on utilise également de l’azote liquide pour la fabrication des glaces.
    La glace se décline sous 2 formes : la crème glacée et le sorbet.
    On fabrique le sorbet en congelant dans une sorbetière un mélange d’eau, de sirop de sucre (50 % d’eau, 50 % de sucre) et de purée de fruits ou d’un jus de fruits.
    On fabrique la crème glacée grâce à un mélange de lait, d’œufs, de matière grasse (beurre ou crème fraîche) et de sucre. Pour obtenir le goût, on utilise des fruits ou des arômes naturels (chocolat, vanille, pistache, café, fraise…). Aujourd’hui, les fabriquant peuvent également ajouter des édulcorants comme le saccharose.
    Mais il existe également la glace à l’eau. Elle se compose d’eau glacée que l’on a sucrée, colorée et aromatisée. Elle se présente sous diverses formes : au bout d’un manche de bois, dans un tube en plastique (souvenez-vous des glaces à l’eau de votre enfance)…
    Et vous, quelle est votre glace préférée ?