Poème d'automne...

Discussion dans 'Histoires des fermiers' démarrée par doduche, 14 octobre 2016.

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  1. doduche

    doduche Expert Junior

    Rouge roux et rouille,
    Matin frileux chandail,
    Bergère filant quenouille,
    Faut-il,déjà, que je m'en aille ?

    Couette douillette et pull-over,
    Sucre bassine et confiture,
    Attendre le retour du vert
    Que je m'en aille à l'aventure...

    Chaton mignon et pattes en rond,
    Âtre fumant, braises dansantes,
    Chaud pot-au feu et potiron,
    Belle aventure et indécente !

    Un bel automne bien monotone,
    Douce moiteur et douce laine.
    Et mon regard toujours s'étonne,
    Bien le bonjour Monsieur Verlaine.
     
    -Romy77-, poteAG, triana59 et3 autresaiment ceci.
  2. maya12374

    maya12374 Légende vivante du forum

    Et c'est dans le long glas des violons de Verlaine
    Que l'arbre se dénude, abandonnant au sol
    Sa dernière parure et légère, aérienne,
    Luisant d'or, de rubis, sous le glacial Eole.

    Il tremble et il frissonne, ainsi là dévêtu,
    Loin des chants des oiseaux, de ses fleurs parfumées,
    De sa splendeur passée et de ses fruits charnus,
    Tendant ses maigres bras vers les cieux lourds, chargés.

    Fouetté par la pluie fine et cinglé par le vent,
    Inexorablement, dans le froid bleu acier,
    Tel un vieux moribond, il se fige, impuissant,

    Laissant là, à ses pieds, une flaque écarlate
    Dont l'or éblouissant s'éteint en soupirant,
    Putride nourriture à la terre autocrate.
     
    -Romy77-, poteAG, triana59 et8 autresaiment ceci.
  3. poteAG

    poteAG Seigneur du Forum

    Octobre à n'en plus finir
    roule
    enroule et déroule
    ses jours ses nuits et mes soupirs
    octobre
    à n'en plus finir

    resurgissent les jours d'été
    le vent
    coiffant tes cheveux fous
    tes yeux
    parlaient d'éternité
    je me souviens de toi je me souviens de nous

    à mon esprit qui tourneboule
    reviens ce temps comme une houle
    au long d'octobre qui s'écoule
    aux flux du vent
    au fil du temps

    au fil d'octobre
    qui délire
    au fil d'octobre qui déchire
    qui met ses feuilles à jaunir
    et ses pétales à flétrir
    presse
    l'étau des souvenirs

    octobre à n'en plus finir