Le saviez-vous ?

Les scientifiques ont découvert que les fourmis, après avoir collecté les graines dont elles ont besoin pour se nourrir, les cachent sous terre et les divisent en deux moitiés. Cela empêche les graines de germer, même dans des conditions appropriées.

Cependant, ils ont été surpris de constater que les fourmis divisent les graines de coriandre en quatre parties. Après des recherches, ils ont découvert que les graines de coriandre peuvent germer même si elles sont coupées en deux, mais ne germent pas si elles sont divisées en quatre morceaux.

 

Étymologiquement, ce mot nous vient du verbe "clocher", lui-même issu du latin cloppicare, qui signifie boiter. De ce verbe sont aussi nées les expressions "clopin-clopant" ou "marcher à cloche-pied". Bref, quand quelque chose cloche, c’est que ça ne va pas bien droit ! Dans une forme imagée, le terme prendrait alors un sens plus péjoratif pour désigner une personne sortant du droit chemin, donc située en marge de la société. Ainsi, il n’apparaît guère étonnant de voir Victor Hugo décider d’appeler le chef de la cour des miracles Clopin dans Notre-Dame de Paris.

Et c’est justement à l’époque de l’écriture de ce roman, dans les années 1830, que l’usage du terme “clochard” va nettement se développer. Cette popularisation va avoir lieu au sein du plus grand marché de Paris, point central du ravitaillement de la capitale : les Halles.

Comme dans la plupart des marchés français, la cloche était alors utilisée pour annoncer l’ouverture et la fermeture du marché. Si les marchands et les clients étaient surtout intéressés par le coup de cloche d’ouverture des ventes, les indigents et les mendiants du centre de la capitale attendaient impatiemment celui marquant la fermeture du marché. Ainsi, ils pouvaient se ruer vers les restes de victuailles laissés par les exposants du plus gros marché de Paris. Aussi, leur ponctualité face au son de cloche et le rapprochement avec le verbe "clocher" leur vaudront très vite le surnom de "clochard".

 

Principalement connu pour ses travaux sur la physique et sa théorie de la gravitation, Isaac Newton est également l’inventeur de la chatière. Le savant vivait avec son chat, et préférait même sa présence à celle des hommes. Cette relation de longue durée engendrera une invention aujourd’hui encore utilisée : la chatière.

Quand le savant britannique menait ses expériences sur la lumière, il était logiquement contraint de les effectuer dans une obscurité quasi totale, et ce, pendant d’assez longues durées. Malheureusement pour lui, son chat n’arrêtait pas de faire des allers-retours et le forçait ainsi à se lever, ce qui perturbait ses yeux avec la lumière extérieure et le retardait considérablement dans ses expériences.

Afin d’y remédier (et pour avoir la paix), Newton a décidé de découper une trappe dans sa porte. Le but était évidemment de donner la possibilité au chat de rentrer et de sortir à sa guise sans pour autant devoir laisser un trou béant dans la pièce.

Sans vraiment s’en rendre compte, Newton venait de créer un aménagement encore utilisé aujourd’hui pour nos chats.

4 janvier 1643 - 31 mars 1727
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Merci à lui, sans chatière, mes chats seraient bloqués dehors en permanence!!! si le post dérange, je le supprimerai

 

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La maternité fascinante du scorpion : quand des centaines de bébés naissent sur son dos
Pas belle la nature ?

Le monde des scorpions est plein de mystères et de rituels impressionnants. Imaginez une mère scorpion portant sur son dos jusqu'à une centaine de petits !

Contrairement à beaucoup d'insectes, les scorpions donnent naissance à des petits vivants, non pas à partir d'œufs. À leur naissance, ces bébés ont un exosquelette (coquille externe) très fragile. Instinctivement, ils grimpent sur le dos de leur mère et s’y accrochent pour rester en sécurité. Pendant les 10 à 20 premiers jours de leur vie, ils sont totalement dépendants d’elle, le temps que leur exosquelette durcisse pour mieux les protéger dans leur future vie indépendante.

La survie de ces petits se fait souvent au prix de grands sacrifices pour la mère. Epuisée par la gestation et la protection, elle peut parfois ne pas survivre après avoir accompli son devoir parental. Ce comportement fascinant illustre l’instinct de survie et la dure loi de la nature qui anime ces incroyables créatures.

La nature nous rappelle ici, une fois de plus, sa beauté brute et sauvage, où chaque espèce trouve un équilibre unique pour survivre et se perpétuer.

 

Aujourd’hui, vous allez découvrir l’histoire de la chanson "Auprès de ma blonde".
"Auprès de ma blonde
Qu'il fait bon, fait bon, fait bon
Auprès de ma blonde
Qu'il fait bon dormir !"

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Cette chanson populaire, souvent chantonnée en compagnie d’enfants, est à l’origine une marche militaire. Elle apparait en 1704 sous le titre "Le Prisonnier de Hollande" et serait l’œuvre d’André Joubert du Collet, lieutenant de la Marine royale sous le règne de Louis XIV.
"Auprès de ma blonde" raconte l’histoire d’une jeune femme qui se lamente de l’absence de son mari, alors prisonnier.

Une histoire autobiographique : lors de la guerre de Hollande (1672 à 167 Joubert du Collet est capturé par les Hollandais qui le retiennent prisonnier durant deux ans. Il est libéré grâce au paiement d’une rançon versée par le roi Louis XIV. Pour le remercier, le lieutenant de Marine lui offre cette chanson, composée en captivité en souvenir de son épouse. "Ma blonde" signifiait petite amie ou compagne.

Cette marche militaire devient rapidement très populaire et est adoptée comme chant de marche par le régiment de Champagne. Elle est également jouée par les harmonies militaires et chantée par les soldats tout au long du XVIIIe siècle. Les grognards de Napoléon en font un de leurs airs favoris, tout comme les Poilus qui la fredonnent au fond de leurs tranchées en 1914-1918. À la fin du XIXe siècle elle entre dans le répertoire populaire, avant de devenir une comptine enfantine.

Mais la carrière de la marche militaire ne se termine pas là. En 1966, elle traverse l’Atlantique pour être interprétée par un autre roi : Elvis Presley. Il chante une version anglophone, "I love only one girl", dans le film Double Trouble.

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